Découvrez pourquoi le magnésium est essentiel pendant l’allaitement !

Le lait maternel est reconnu pour être extrêmement bénéfique pour le nourrisson, car il lui fournit tous les nutriments nécessaires à son développement. Il contient des protéines, des lipides, des acides gras essentiels, des anticorps, des vitamines et plusieurs minéraux, y compris le magnésium.

Le magnésium est un des minéraux les plus abondants dans l’organisme, participant à plus de 300 réactions enzymatiques, incluant la synthèse des glucides, des lipides et des protéines. « Il est crucial pour le bon fonctionnement du système nerveux et des muscles », explique Joséphine Catusse. Majoritairement stocké dans les os et les dents, il joue un rôle clé dans notre niveau d’énergie, la fonction nerveuse, la régulation de la pression sanguine, l’équilibre de l’assimilation du calcium et du potassium, et offre une protection contre le stress et les crampes.

Essentiel pendant la grossesse et l’allaitement, le magnésium contribue à la santé et au bien-être de la mère. Le fœtus puis le bébé allaité puisent dans les réserves en magnésium de la mère, augmentant ainsi ses besoins en ce minéral. Il n’est donc pas surprenant que les périodes de grossesse et d’allaitement soient associées à un risque accru de déficience en magnésium.

Le magnésium, un minéral vital durant la grossesse

Le magnésium, indispensable pendant l’allaitement

Le magnésium est crucial pour la santé de la mère et le développement du bébé pendant la grossesse et l’allaitement. Il joue un rôle essentiel dans la division cellulaire, le développement du fœtus et la production d’énergie. Il contribue également au développement des nerfs et des muscles du bébé, ainsi qu’à sa densité osseuse. Pendant l’allaitement, il aide à la bonne croissance du bébé, favorise la santé musculaire, soutient la croissance osseuse et aide à réguler les niveaux de calcium et de potassium.

Les besoins en magnésium varient selon l’âge, le sexe, l’état de santé et la grossesse. Durant cette période, le corps de la femme doit compenser les prélèvements du fœtus et également gérer les pertes possibles dues aux vomissements ou à la transpiration, fréquents pendant la grossesse. Durant l’allaitement, les besoins restent élevés car le bébé continue de puiser dans les réserves de sa mère, nécessitant une augmentation de l’apport en magnésium pour la mère.

« Les carences en magnésium sont fréquentes durant ces périodes car les besoins augmentent considérablement », confirme Joséphine Catusse. Ces carences peuvent se manifester par des symptômes tels que des tremblements de paupières, fatigue, irritabilité, crampes musculaires, fourmillements, anxiété, troubles du sommeil, humeur changeante et maux de tête. « Parfois, cela peut même conduire à une baisse de tension et des malaises ».

L’allaitement est non seulement un moment privilégié entre la mère et l’enfant mais aussi un moyen de transmettre des nutriments essentiels, y compris le magnésium. Cependant, vu les besoins accrus, il est fréquent que les mères allaitantes développent des carences. Pour prévenir cela, il est recommandé de suivre une alimentation riche en magnésium et, si nécessaire, de compléter par des suppléments.

De nombreux aliments peuvent aider à augmenter l’apport en magnésium :

• Les légumes verts feuillus (épinards, choux, blettes)
• Les fruits de mer
• Les graines et les oléagineux (chia, lin, noisettes, sésame, noix de cajou)
• Les céréales complètes (épeautre, riz, blé, sarrasin)
• Les fruits secs (abricots, figues, dattes)
• L’avocat
• Certaines eaux minérales
• La banane
• Le cacao et le chocolat noir (peu sucré)

Même si une alimentation équilibrée est généralement suffisante pour couvrir les besoins en magnésium, pendant la grossesse et l’allaitement, un supplément peut être nécessaire. Joséphine Catusse conseille : « Il est souvent préférable de choisir un magnésium d’origine marine, mieux assimilé par l’organisme ». Il est conseillé de consulter un professionnel de santé avant de débuter une supplémentation.

La posologie du magnésium peut varier selon les individus et doit être ajustée par un professionnel de santé pour s’adapter aux besoins spécifiques durant l’allaitement.